Les médicaments indiens non allopathiques, appelés ailleurs dans le monde comme médecine complémentaire et alternative, ont été de plus en plus reconnus ces dernières années en ce qui concerne les options de traitement et les risques pour la santé. L’Ayurveda, le Siddha, l’Unani et l’homéopathie sont pratiqués en Inde en tant que systèmes non allopathiques., Ces systèmes comprennent un large éventail d’approches thérapeutiques qui incluent l’alimentation, les herbes, les métaux, les minéraux, les pierres précieuses et leurs combinaisons ainsi que les thérapies non médicamenteuses. L’Ayurveda est le plus ancien système de médecine dans le monde et de loin la forme la plus couramment pratiquée de Médecine Non allopathique en Inde, en particulier dans l’Inde rurale, où vit 70% de la population., La différence entre la médecine moderne et ces systèmes provient du fait que la base de connaissances de nombreux systèmes ci-dessus, contrairement à la médecine occidentale, est basée sur des années d’expérience, d’observations, d’empirisme et d’intuition et a été transmise de génération en génération par le bouche à oreille et les traités., L’accent mis sur les systèmes de Médecine Non allopathiques en Inde peut être attribué à diverses causes, notamment la nécessité de faire revivre une riche tradition, la dépendance de 80% de la population du pays à l’égard de ces médicaments, leur disponibilité facile, l’utilisation croissante de ces médicaments dans le monde entier, le manque de recherche scientifique concertée ciblée et Ailleurs, l’utilisation croissante des produits à base de plantes dans le monde et la croissance de l’industrie des produits à base de plantes ont suscité des préoccupations croissantes quant à leur sécurité., Les défis de ces systèmes non allopathiques concernent le patient, le médecin, les autorités de réglementation, l’abus/l’abus de ces médicaments, les problèmes de qualité et de pureté. La surveillance de la sécurité est imposée par un environnement écologique changeant, l’utilisation d’insecticides, de nouvelles techniques de fabrication, une industrie pharmaceutique encore non réglementée, la disponibilité de combinaisons d’herbes en vente libre et non mentionnées dans les anciens textes ayurvédiques, et la nécessité de considérer les principes actifs de ces médicaments comme des agents chimiothérapeutiques potentiels., L’industrie indienne de la médecine traditionnelle a parcouru un long chemin depuis l’époque où il était jugé inutile de tester ces formulations avant leur utilisation, jusqu’à l’introduction de lignes directrices sur les bonnes pratiques de fabrication pour l’industrie. Toutefois, nous avons encore un long chemin à parcourir. Le conflit entre les praticiens traditionnels et les puristes exigeant des preuves de sécurité et d’efficacité doit être résolu. Il est urgent que les praticiens des systèmes allopathiques et non allopathiques travaillent ensemble pour optimiser le profil risque-bénéfice de ces médicaments.