Sac de Rome

Sac de Rome

Sac de Rome, (6 Mai 1527). La victoire sur les Français à Pavie en 1525 laissa les forces du Saint Empereur romain germanique, Charles Quint, dominantes en Italie. En 1527, ces forces ont pris D’assaut la ville de Rome et se sont lancées dans une orgie de destruction et de massacre, terrorisant la population et humiliant le Pape Clément VII.

Le Pape Clément avait formé imprudemment une alliance, la Ligue de Cognac, pour contester la suprématie de Charles en Italie. Rome n’a cependant pas été attaquée sur ordre de l’empereur, mais à l’initiative des troupes impériales fâchées de ne pas être payées., Ces soldats déchiquetés et affamés, y compris les mercenaires allemands de Landsknecht et l’infanterie espagnole, se mutinèrent et marchèrent sur Rome, sous le commandement de l’aristocrate français renégat le Duc de Bourbon.

Charles V

Charles V avec son chien de chasse, huile sur bois par Jakob Seisenegger, 1532; dans le Kunsthistorisches Museum, Vienne.

© AISA—Everett/.,com

Les murs de Rome étaient mal défendus, la garnison de la ville ne comptant que 8 000 hommes, dont la Garde Suisse de 2 000 hommes. Le 6 mai, l’armée impériale rebelle lança un assaut face aux canons et aux arquebuses. Le Duc de Bourbon fut abattu, mais les hommes qu’il avait menés s’engouffrèrent dans la ville, tuant tous ceux qui étaient en vue, armés ou non. Les Gardes Suisses se sont battus courageusement pour défendre la Basilique Saint-Pierre et ont créé suffisamment de retard pour permettre au Pape Clément de s’échapper par un tunnel dans la forteresse de Castel Sant’Angelo., Là, il a été assiégé pendant que la ville était dévastée. Les Landsknecht protestants éprouvaient une haine particulière pour la Rome catholique et ses trésors idolâtres de la Renaissance—ils élevaient des chevaux à Saint—Pierre-mais les Espagnols catholiques les égalaient en cruauté et en destructivité. Clément se rendit en juin, acceptant de payer une énorme rançon et de céder un territoire important à Charles Quint qui, bien que gêné par la conduite brutale de ses troupes, était heureux d’accepter l’avantage qu’il avait acquis.

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