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la machinerie cellulaire et moléculaire de la transduction olfactive est située dans les cils olfactifs (Figure 15.5 B). La transduction odorante commence par la liaison odorante à des récepteurs spécifiques sur la surface externe des cils. La liaison peut se produire directement, ou au moyen de protéines dans le mucus (appelées protéines de liaison odorantes) qui séquestrent l’odorant et le transfèrent au récepteur. Plusieurs étapes supplémentaires génèrent ensuite un potentiel récepteur en ouvrant des canaux ioniques., Chez les mammifères, la voie principale implique des canaux ioniques cycliques nucléotidiques, semblables à ceux trouvés dans les photorécepteurs en bâtonnets (voir Chapitre 11). Les neurones récepteurs olfactifs contiennent une protéine G spécifique olfactive (Golf), qui active une adénylate cyclase spécifique olfactive (Figure 15.6 A). L’augmentation résultante de l’AMP cyclique (AMPc) ouvre des canaux qui permettent L’entrée de Na+ et de Ca2+ (principalement de Ca2+), dépolarisant ainsi le neurone., Cette dépolarisation, amplifiée par un courant Cl activé par Ca2+, est conduite passivement des cils à la région de la Butte axonale du neurone récepteur olfactif, où des potentiels d’action sont générés et transmis au bulbe olfactif.

la Figure 15.6

la transduction Olfactive et les récepteurs olfactifs des molécules. (A) les Odorants contenus dans le mucus se lient directement (ou sont transportés par l’intermédiaire de protéines de liaison des odorants) à l’une des nombreuses molécules réceptrices situées dans les membranes des cils. Cette association active un odorant spécifique (plus…,)

Les neurones récepteurs olfactifs sont particulièrement efficaces pour extraire un signal du bruit chimiosensoriel. Les Fluctuations de la concentration d’AMPc dans un neurone récepteur olfactif pourraient, en théorie, provoquer l’activation de la cellule réceptrice en l’absence d’odorants. De telles réponses non spécifiques ne se produisent pas, cependant, parce que les canaux cAMP-gated sont bloqués au potentiel de repos par les concentrations élevées de Ca2+ et de Mg2+ dans le mucus. Pour surmonter ce bloc dépendant de la tension, plusieurs canaux doivent être ouverts à la fois., Cette exigence garantit que les neurones récepteurs olfactifs ne se déclenchent qu’en réponse à la stimulation par les odorants. De plus, les changements dans la concentration d’odorant modifient la latence de la réponse, la durée de la réponse et/ou la fréquence de déclenchement des neurones individuels, chacun fournissant des informations supplémentaires sur les circonstances environnementales aux stations centrales du système.

enfin, comme les autres récepteurs sensoriels, les neurones olfactifs s’adaptent en présence continue d’un stimulus., L’Adaptation apparaît subjectivement comme une diminution de la capacité d’identifier ou de discriminer les odeurs pendant une exposition prolongée (p. ex., diminution de la conscience d’être dans une chambre « fumante” d’un hôtel au fil des minutes). Physiologiquement, les neurones récepteurs olfactifs indiquent une adaptation par un taux réduit de potentiels d’action en réponse à la présence continue d’un odorant., L’Adaptation se produit en raison de: (1) augmentation de la liaison au Ca2+ par la calmoduline, ce qui diminue la sensibilité du canal à l’AMPc; et (2) l’extrusion du Ca2+ par l’activation des protéines d’échange Na+/Ca2+, ce qui réduit l’amplitude du potentiel récepteur.

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